Recherche aeronef

       

 

Mardi 27 octobre - 17h40


Le centre de traitement de l'alerte (le 18) engage des moyens de reconnaissances suite à plusieurs témoignages faisant état d'un avion en difficulté sur le secteur de Château-Salins, à proximité du parc d'éoliennes. Les témoins affirment avoir vu un aéronef faisant des manouvres inhabituelles et dégageant de la fumée noire. Cependant, personne n'affirme que l'engin a heurté le sol.

A Coutures, petit village situé à proximité de Château-Salins, le lieutenant Bernard Hazotte, premier chef de groupe sur les lieux, va très rapidement demander d'importants moyens de reconnaissances hors chemins. 10 véhicules 4x4 légers et plusieurs camions feux de forêts vont s'engager sur un carré de 6x7 kms dans et autour de la forêts de Gremecey. Deux hélicoptères équipés de caméras thermiques vont effectuer des passages bas pour repérer une éventuelle source de chaleur. Un poste de commandement est installé dans la salle des fêtes communale. Le Colonel Bernard Franoz dirige alors les opérations de secours. Des véhicules tout terrain des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle sont demandés en renfort.

Conjointement à ces actions de recherches sur le terrain, tous les aérodromes et aéroports de Moselle et de Meurthe-et-Moselle sont contactés. Il est indispensable de s'assurer que tous les aéronefs en tous genres sont posés. Vers 20h30, la suspicion est levée, aucun aéronef n'est porté disparu. Aucune balise de détresse n'est déclenchée.
Dès lors, on peut encore imaginer qu'un petit engin type paramoteur a pu prendre son envol depuis une piste de fortune et évoluer dans le ciel du Saulnois sans que personne n'en soit informé.
Le dispositif de recherche s'accentue sur 5 zones définies. Les voies pénétrantes dans la forêt sont parcourues en véhicules. 60 sapeurs-pompiers vont piétiner un secteur boisé bien précis. Ce dernier correspond aux relevés d'une triangulation faite après recueil du point d'observation de chaque témoin ayant vu l'objet volant en difficulté.
A 2 heures du matin, les premières reconnaissances sont terminées. L'opération reprendra au petit matin.

Mercredi, 8h. Le jour fait apparaitre visuellement l'immense étendue de la zone de recherche. Un hélicoptère de la gendarmerie devrait survoler la forêt et demander l'engagement de moyens sapeurs-pompiers en cas de doute sur ce qu'il voit au sol.
Pourtant, à 9h30, le centre opérationnel de la gendarmerie précise que les recherches s'arrêtent. Le service interministériel régional des affaires civiles et économiques de défense et de la protection civile (SIRACEDPC) a affiné ses investigations au près des aéroports et aérodromes de la zone Est et des pays voisins : aucun aéronef n'est manquant. L'opération ne concerne donc plus un crash éventuel d'avion mais une éventuelle recherche de personnes. Aucun avis de recherche n'ayant été déposé, l'opération prend fin en milieu de matinée.

 

Ecrit par Off-Presse SDIS